• Monêtier-Allemont - Sisteron en canoë

    Depuis lundi 29 août, le débit sur la Durance est passé de 30 à 50 m3/sec. Par rapoort à la descente que j'avais effectuée avec Philippe (mais que Véronique avait loupée), il y aura un peu plus d'eau, les vagues seront un peu plus grosses, mais tant pis, on y va ! Rendez-vous est donc pris avec Patrick et Sylvie, et leurs 2 malamutes, Ilouliak et Taïga, aux environs de 9h30 - 10h à Monêtier-Allemont.

    Nous sommes à peine garés et sortis de la voiture que nous voyons arriver une voiture rouge, c'est eux. Sagement assis dans le coffre compartimenté, les malamutes sont impressionnants par leur taille, et leur volume. Et encore, ils ont leur poil d'été ! Leur pelage d'hiver leur donne encore un peu plus de "gonflant". Ilouliak semble tout doux, un vrai nounours. Taïga par contre, montre un peu les crocs à Endy. Une fois les présentations faites, Véronique et Sylvie partent effectuer la navette de voitures (avec Endy) pendant que Patrick et moi nous occupons des bateaux: gonflage pour moi, et montage pour Patrick. Les chiens détachés ne cessent de chahuter: Taïga se montre remuante, elle adore mordiller et bousculer Ilouliak, placide, qui se laisse faire. Son truc à lui, c'est plutôt de se coucher aux pieds de son maître, en attendant le départ de la balade.

    Sur l'eau tout se passe remarquablement bien: les 10 cm d'eau supplémentaires "élargissent" un peu le lit de la rivière, nous permettant de passer dans des zones relativement calmes où nous nous serions échoués avec un débit plus faible. Dans les quelques trains de vagues Véronique rigole malgré un léger stress. Je fais toujours attention à ne pas passer en plein milieu pour éviter d'embarquer trop d'eau (et de me mouiller aussi !), je vise le bord où les vagues sont un peu moins grosses, alors que Patrick navigue toujours en plein dans le courant, du coup ils avancent un peu plus vite que nous, même si Sylvie doit écoper de temps à autre. Ancien moniteur, Patrick n'est pas avare de conseils: voyant que Véronique a toutes les peines du monde à effectuer des "circulaires" efficaces, il lui apprend à varier l'incidence de sa pagaie afin de tourner facilement à droite ET à gauche.

    Cette fois c'est évident, Véronique et moi avons véritablement progressé. Avant notre stage de juillet, JAMAIS nous ne nous serions lancés dans une telle descente. Et aujourd'hui, elle m'a semblée facile (même presque trop facile), et j'ai l'intime conviction que l'an prochain, avec un nouveau stage, on doit surement pouvoir passer de courts passages de classe 3 ! Même si Véronique ferme les yeux !

    Bref, ce fut une splendide journée, une belle descente pendant laquelle, toujours portés par le courant, nous n'avons donné que quelques coups de pagaies "propulsifs" et de nombreux coups "directifs", ce qui est tout de même beaucoup plus intéressant que la navigation sur un lac ou une rivière plate de classe 1 !

    Expérience à renouveler au plus vite !

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